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En ce qui concerne votre fiscalité en tant qu’indépendant, plusieurs choix s’offrent à vous : l’entreprise individuelle, en micro-entreprise ou au régime réel, ou la société (EURL et SASU notamment). Si l’option de la micro-entreprise est très prisée lors d’un lancement d’activité, cette dernière est-elle vraiment avantageuse pour vous ? La réponse grâce à notre partenaire, le logiciel de comptabilité Indy.
Il est important de bien choisir son statut lors du lancement de son activité, et de vérifier régulièrement si ce statut vous correspond toujours.
Lors de votre création d’entreprise, vous chercherez certainement un statut simple à prendre en main, sans trop de frais et de démarches comptables pour pouvoir vous lancer rapidement. Par la suite, vos besoins vont évoluer et vous pourrez optimiser votre choix de statut juridique.
Un changement de situation personnelle, une augmentation des revenus, un besoin de stabilité pour un achat immobilier, une augmentation des dépenses professionnelles sont autant de situations qui peuvent vous faire réfléchir sur votre statut. Est-il toujours le mieux adapté à votre activité ?
Le choix dépend de beaucoup de facteurs. Il faut prendre en compte :
Beaucoup d’éléments qui font que chaque cas est unique !
Indy a développé un simulateur très complet pour vous aiguiller et vous aider à faire le bon choix pour optimiser votre rémunération.
Il prend en compte les éléments importants, dont les charges courantes et les charges mixtes : les calculs sont faits automatiquement pour établir votre niveau de charges global.
Il compare les trois types de structures les plus avantageuses pour les professionnels du service : la micro-entreprise, l’entreprise individuelle au régime réel et la société unipersonnelle (EURL ou SASU).
À la fin du simulateur, vous obtenez un conseil concret sur le statut le plus rémunérateur pour vous !
Attention cependant : ce simulateur vous donne le meilleur statut pour optimiser votre rémunération. Il ne prend pas en compte certains aspects individuels importants comme le niveau de besoin en protection sociale ou la stratégie de retraite. Ces aspects peuvent parfois influencer le choix du statut juridique.
Le statut d’entreprise individuelle est le plus simple pour les indépendants. Vous exercez en nom propre, l’entreprise porte votre nom.
Il est accessible à tous les professionnels qui exercent seuls et se divise en deux régimes :
Le régime du réel est le régime de base : vous déduisez vos dépenses pour leur montant réel et remplissez une liasse fiscale en fin d’année pour établir votre bénéfice imposé à l’impôt sur le revenu. Le principe est simple et peut très facilement être automatisé avec un logiciel de comptabilité.
En entreprise individuelle, quel que soit le régime, vous êtes travailleur non salarié (TNS) et avez un régime social spécifique, différent de celui des salariés.
La micro-entreprise n’est pas un statut juridique à part entière, elle fait partie du statut de l’entreprise individuelle, tout comme l’EIRL avant 2022. Encore appelée régulièrement auto-entreprise, c’est un régime fiscal et social ultra simplifié pour les indépendants qui lancent leur activité.
Elle est soumise à une condition de seuil de chiffre d’affaires de 72 600€ HT par an pour les activités de service : consulting, rédaction web, développement, graphisme, etc. Vous bénéficiez d’un forfait pour charges professionnelles de 34% de votre CA, ainsi que des déclarations simplifiées : il n’y a pas de liasse fiscale à produire. Votre bénéfice imposable à l’IR est donc calculé comme 66% de votre chiffre d’affaires annuel.
Il existe plusieurs types de sociétés, mais les plus courantes chez les indépendants du service sont :
Ces deux types de sociétés sont les versions unipersonnelles (avec un seul associé donc) des formes SARL et SAS.
Dans les deux cas, la société est une personne morale dont vous êtes le dirigeant, à l’inverse de l’entreprise individuelle qui s’exerce en nom propre. Les sociétés sont soumises à une comptabilité un peu plus importante, avec l’élaboration d’une liasse fiscale et de documents de gestion annexes comme le PV d’assemblée générale. Bien sûr, les logiciels de comptabilité modernes comme Indy automatisent aussi la comptabilité des sociétés.
Les bénéfices de la société sont imposables à l’impôt sur les sociétés (IS), et votre propre rémunération est imposable à l’IR. Pour toucher les fruits de votre travail, vous pouvez choisir entre une rémunération, ce que vous touchez pour le travail effectué, ou des dividendes, ce que vous touchez en étant actionnaire de la société.
Votre statut de dirigeant est différent suivant le type de société : en EURL, vous êtes TNS, comme en entreprise individuelle, et avez donc la protection sociale des indépendants. En SASU, vous être dirigeant assimilé salarié, vous êtes donc au régime normal de la Sécurité Sociale, comme un salarié. La différence est que la protection des indépendants est moindre, mais elle coûte en contrepartie moins cher à votre entreprise.
En savoir plus sur les différents statuts juridiques
Fabrice est freelance digital en micro-entreprise depuis 1 an. Il réalise 50 000€ de chiffre d’affaires et bénéficie de l’ACRE. Ses charges professionnelles s’élèvent à 19 800€.
Pour optimiser sa rémunération, le meilleur statut pour lui est l’entreprise individuelle au régime réel. Son revenu net après impôts serait de 23 748€ par an, contre 20 697€ en micro-entreprise et 20 722€ en société.
Attention, ce résultat répond à l’objectif d’une optimisation de la rémunération. Il peut être différent si vous préférez optimiser votre protection sociale, votre retraite, le développement rapide de la société, etc.
Choisir le bon statut suivant son objectif est très important. Si vous hésitez, nous vous conseillons de vous faire accompagner. De nombreuses sociétés, et notamment Indy, proposent l’accompagnement et la création d’entreprise gratuite. Bénéficiez de l’expertise d’Indy pour faire le bon choix et essayer sans plus tarder le simulateur “La micro est-elle le meilleur statut pour vous ?”.
Le choix du statut juridique en freelance est extrêmement important. Il a des répercussions sur toute votre activité et notamment sur votre retraite. Pour bien comprendre ce qui s’applique dans votre cas, nous allons vous expliquer les différences par statut.
En seulement deux ans, plus de 150 freelances ont d’ores et déjà contribué au succès du programme d’apport d’affaires. Grâce à ce programme, vous pouvez gagner jusqu’à 2 000 € en bons cadeaux pour chaque opportunité de mission décrochée grâce à votre collaboration.
En France, une des principales aides à la création d’entreprise est le maintien du chômage pendant les deux premières années de l’activité. Cela permet de sécuriser son lancement et de réinvestir son chiffre d’affaires dans l’entreprise sans avoir à se rémunérer.